Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Absolument
13 septembre 2006

Otez moi d’un doute

person_069Soupçonné d’affriander vos talents recelés, j’avoue mon crime de lèse-majesté, à titiller les ardeurs lexicales dont vous me privez. Devrais-je croire Pyrrhon ? oh non ! ne serait-ce pas paradoxalement stupide ? Cupide, oui je le suis, de vos réactions qu’il me tarde de lire.

Discours oiseux s’ils en sont, palabre et palabres aussi pourquoi pas.

Mais comment susciter la réaction tant attendue. Je cherche passionnément le et les thème(s) qui sauront trouver les échos. Je cherche mais ne trouve pas. A me demander si le recours aux vieilles stratégies de séduction sont à remettre aux goûts du moment. Goulûment avide d’échanges de points de vues aussi divers que variés je suis prêt à tout où presque.

Aurais-je surestimé votre intérêt ? ou la confiance en mon sex-appeal ?

Loin de moi l’idée de devenir le méritoire locuteur d’un carnet intime.

Et même si, d’ailleurs, c’est dans un univers qui m’est proche que je risque de vous emmener… Dites vous bien que vous en faites déjà partie.

Membres distingués de mes conversations inutiles je vous souhaite la bienvenue… aux autres aussi.

Une bien longue introduction me direz vous. Mais pour alimenter un article qui se présentait mal je me voyais contraint au verbiage. Trop maigre même pour réellement devoir exister par lui même, l’article que vous lisez actuellement se voulait le compendium d’une journée de travail bien remplie.

Tel le chevalier des temps … euh … j’ai failli dire « des temps modernes » je me suis retenu car vous pourriez comprendre chevalier d’industrie, c’est à dire comme un aigrefin que je ne suis pas.

Plutôt Don Quichotte, donc tel un héro désabusé j’ai combattu, jusqu’à la victoire (mais si mais si) contre les moulins à parole d’une compagnie de téléphonie historique dont la société pour laquelle je travaille est cliente.

Depuis hier soir nous sommes face à un souci d’ordre technique. Faut dire aussi que le collègue sur qui c’est tombé n’a vraiment pas de chance. Nous sommes même en droit de penser entre nous au boulot s’il ne serait pas envoûté pour toutes les choses électroniques qui lui passent entre les mains. C’est quand même étrange, il touche – ça ne fonctionne plus.

Donc hier, il a voulu, mais n’a pas pu, du coup aujourd’hui j’ai vécu une des rares aventures téléphonique rocambolesque. De mon arrivée à 8h jusqu’à mon départ 18h23, j’ai affronté l’énervement du dit collègue, le stress qu’il a diffusé à tout le bureau (ça c’était pour la partie interne) et affronté une 10aine d’interlocuteurs différents (pour la partie externe).

Et c’est là qu’on trouve tout le comique de la situation, appeler un SAV s’entendre dire que c’est pas le bon service qu’il faut appeler un autre n°, et de s’entendre dire que là non plus ce n’est pas bon service et d’être automatiquement rerouté vers le 1er qui pas content me passe un 3ème service qui lui se demande ce qu’il vient faire dans l’histoire … je n’invente rien … l’absurde de la situation c’est que le dernier appel avant …euh (mais non pas mon suicide, ni celui du collègue) avant mon départ (fin de journée) pour mettre en place un plan B, nous sommes tombé sur la personne, toujours pas du bon service, mais la bonne personne qui a pu quand même nous reparamétrer le boîtier qui avait été vaudouisé hier soir (voir plus haut pour le vaudou). Entre temps je vous ai épargné l’interlocutrice en colère qui me raccroche au nez et celle confondue d’excuses du service commercial qui ne m’a pas pu m’aider plus que ça…

Je n’aurais jamais imaginé vivre une telle aventure, digne d’un bon Tati.

J’en ris maintenant, mais à vivre, c’est comme si on passait dans la 4ème dimension….

Publicité
Commentaires
F
comme je n'ai pas compris ton article dans lequel il était question de chevaliers, de philosophe (philosophe du doute mister Fil; la doctrine du croire seulement ce que l'on voit), d'opérateur téléphonique et de bureau, du coup, je préfère m'imaginer une histoire moi même genre arlequin ou fantastique...<br /> un beau matin, alors que F. se levait avec sur le nez une numéro spécial d'une revue littéraire consacré à Pyrrhon, curieusement, son téléphone sonna, se sentant agressé par la brutalité stridente du combiné au reveil d'une nuit agitée, il eut, aussitôt après s'être calmé, un de trois mousquetaires en ligne parlant encore le vieux françois...
B
J'ai bien apprécié le superflu corrosif de la situation, cela étant la patience est une noble qualité.
M
C'est qui Pyrrhon?
Absolument
Publicité
Absolument
Albums Photos
Derniers commentaires
Publicité